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Oniflhor L'office fustigé pour sa gestion opaque par la Cour des comptes

La Cour des comptes dénonce un manque de rigueur "maintes fois constaté" de l'Oniflhor (Office national interprofessionnel des fruits et légumes et de l'horticulture) dans la gestion des aides nationales et communautaires, et juge "indispensable que des progrès soient enfin accomplis".

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Dans son rapport 2003 publié mercredi, la Cour relève "une absence de vision stratégique de l'Oniflhor dans la mise en oeuvre à l'échelon national des aides communautaires et nationales, un grave manque de rigueur dans la gestion des aides, et des défaillances dans le contrôle et l'évaluation des résultats" qui font ainsi peser une "incertitude sur l'efficacité économique" de l'office.

Sur les exercices contrôlés, la gestion des aides nationales a été "si peu rigoureuse qu'il n'a pas été possible à la Cour de connaître avec certitude, malgré le recoupement de plusieurs approches, le montant des sommes dépensées à ce titre", est-il écrit dans le rapport. La Cour constate également plusieurs manquements aux règles communautaires dans le domaine des aides versées aux organisations de producteurs.

Concernant la gestion, qu'il s'agisse d'aides communautaires ou nationales, la Cour déplore "la grave insuffisance" de l'Oniflhor dans le suivi des créances que cet organisme détient sur les bénéficiaires d'avances ou de prêts. Elle souligne également que "ni les représentants professionnels ni les ministères de tutelle ne se sont donnés les moyens d'apprécier l'efficacité de ces différentes interventions qui ont totalisé 600 millions d'euros de 1994 à 2000".

Le président de l'Oniflhor a répondu que les observations des professionnels à ce sujet "n'ont pas été suivies d'effets" et déploré l'absence de "dialogue vrai entre professionels et représentants des ministères".


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